Européennes : Marine Le Pen assure qu'il y aura "d'autres ralliements" au RN après celui d'un élu LFI
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, était l'invitée des "4 Vérités" de France 2 mercredi 15 mai.
Un scénario à l'italienne entre le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI), à l'instar de la coalition de gouvernement entre la Ligue et le Mouvement 5 Étoiles, est inenvisageable, selon Marine Le Pen. "Je ne crois pas, parce que 5 Étoiles n'est pas, en l'occurrence, La France insoumise", a jugé la présidente du Rassemblement national dans les "4 Vérités", mercredi 15 mai.
La finaliste de la présidentielle en 2017 a cependant défendu le clivage entre "mondialistes" et "nationaux" qui "traverse LFI comme il a traversé LR", au lendemain de l'annonce du soutien au RN, pour les élections européennes, d'un conseiller régional LFI, Andréa Kotarac, dans le but de "faire barrage" à Emmanuel Macron.
"Il y a une cohérence" dans ce soutien "puisque La France insoumise ne cesse de dire qu'il faut battre Macron", a estimé Marine Le Pen, en assurant qu'il y aurait "d'autres" ralliements similaires. La députée du Pas-de-Calais considère, en outre, que LFI "a abandonné ce souverainisme. Ils veulent, eux, la disparition, la dilution des nations".
Photo polémique
Marine Le Pen a, par ailleurs, assuré que le parti estonien d'extrême droite Ekre, qu'elle a rencontré mardi à Tallin dans le cadre des élections européennes, était "évidemment un mouvement qui est sérieux sinon il n'aurait pas ces postes" de ministres de l'Intérieur ou de l'Agriculture.
Marine Le Pen s'est fait prendre en photo dans la capitale estonienne avec un responsable ultra-radical de Ekre, qui se présente comme un "suprémaciste finno-ougrien", cliché sur lequel les deux élus font un signe familier des suprémacistes blancs, dont la présidente du RN a dit ignorer la signification.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.