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Elections régionales : une gauche divisée et éparpillée en Île-de-France

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Elections régionales : une gauche divisée et éparpillée en Île-de-France
Elections régionales : une gauche divisée et éparpillée en Île-de-France Elections régionales : une gauche divisée et éparpillée en Île-de-France (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Astruc, M. Dana, C. Cormery, Ho Siv An, A. Dupont, E. Martin, S. Testor, A. Gheorghita, J. Martin, T. Plantecoste
France Télévisions

Selon un sondage Ipsos pour France Télévisions et Radio France, la présidente sortante de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, arrive en tête au premier tour des élections régionales. La gauche avance, quant à elle, divisée, mais promet un rassemblement au second tour.

En Île-de-France, trois candidats de gauche sont en piste pour les élections régionales : Audrey Pulvar pour le Parti socialiste, Clémentine Autain pour La France insoumise, et Julien Bayou pour Europe Écologie-Les Verts. Traditionnellement, les gauches ont toujours fait liste à part au premier tour en Île-de-France. L'objectif est alors de ratisser large pour l'emporter au deuxième tour. Mais pour gagner, encore faut-il une locomotive ; et celle-ci a disparu.

Une gauche divisée

"La difficulté, c'est la faiblesse générale de la gauche, et en particulier l'effondrement du Parti socialiste qui, je le rappelle, faisait 25% à la précédente régionale en Île-de-France, et qui aujourd'hui, est probablement en-dessous de 10%", explique Clémentine Autain. Pour déjouer la faiblesse du PS, Audrey Pulvar dégaine une mesure spectaculaire : la gratuité des transports. Entre scepticisme et applaudissements, cette mesure lui permet de se démarquer des autres concurrents de gauche. "Ils proposent des tarifs sociaux, des aménagements, et moi je propose la gratuité des transports, qui va se faire au fil du mandat", revendique la candidate PS.

Fort du succès aux élections européennes et municipales, le Vert Julien Bayou se verrait bien jouer le rôle de la locomotive. "C'est le vote utile, parce que quand on vote pour le climat, on agit pour l'emploi, pour la santé et pour l'avenir de nos enfants. Aujourd'hui, tous les discours sont verts, finalement", affirme le candidat EELV. Dans les sondages, aucun des trois candidats ne se détache nettement. Le risque face à cette gauche divisée est que personne ne soit qualifié au deuxième tour. En Île-de-France, sept autres listes concourent aux régionales.

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