Elections municipales : les perdants du gouvernement
Ce recul s'observe partout en France, y compris pour les ténors du Parti socialiste et les ministres. Etre ministre, ce n'était sûrement pas un vaccin hier contre le risque électoral. Symbole de cette déception; Marie-Arlette Carlotti, en charge des personnes handicapées. Elle a sombré avec tout le PS à Marseille. La présence de Michèle Delaunay à Bordeaux sur la liste socialiste n'a pas empêché la déroute face à Alain Juppé. Guillaume Garot, 3e de liste a Laval risque de voir cette ville conquise en 2008 lui échapper dimanche prochain. Dans cette moyenne générale plutôt faible, un bon élève, Frédéric Cuvillier, frôle la réélection à Boulogne-sur-Mer. Laurent Fabius a lui passé un bon dimanche, la liste où il figurait est réélue à Grand-Quevilly. Aurait sans doute pu mieux faire: Stéphane Le Foll, colistier au Mans. Ballottage favorable mais grâce à une triangulaire. Triangulaire aussi pour Aurélie Filippetti, 2e de liste à Metz. Et même le ministre le plus populaire, Manuel Valls, voit la liste où il figure reculer à Evry même si le pronostic reste favorable. Et ne pas être au gouvernement, ce n'est souvent pas mieux. Martine Aubry et en tête à Lille mais elle perd près de 11 points par rapport à 2008. Gérard Collomb reste confiant à Lyon mais il y a 6 ans, il était réélu dès le 1er tour.
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