Egypte : nouveau jour de violence
Au 4e jour des violences en Egypte qui ont fait déjà plus de 750 morts, les affrontements se sont concentrés autour de la Mosquée du Caire où s'étaient retranchés plusieurs centaines d'islamistes.
Les soldats s'avancent, portés par la foule. "L'armée et le peuple ne font qu'un" crie-t-elle. Devant la mosquée AI-Fath, les policiers se regroupent. C'est l'assaut qui débute. A l'intérieur, les partisans des Frères musulmans sont assiégés. Un homme filme avec son téléphone.
Des bombes assourdissantes retentissent, le gaz lacrymogène fuse. Les islamistes tentent de maintenir leur position.
Ils tirent sur des innocents à l'intérieur d'une mosquée, que Dieu nous protège.
Dehors, les tirs sont nourris, les riverains tentent de fuir. Le danger vient d'en haut, des partisans des Frères musulmans tirent depuis le minaret. L'armée réplique, coup pour coup. A l'arme automatique, la police tente de les déloger. Petit à petit, la mosquée est évacuée, les femmes d'abord. Protégées par l'armée, de peur que la foule qui réclame vengeance ne les attaque. En 24 heures, 8 leaders des Frères musulmans ont été arrêtes. Pour le gouvernement de transition, la rupture entre les 2 camps est consommée.
Il ne peut y avoir de réconciliation avec ceux qui ont du sang sur les mains.
Le gouvernement veut dissoudre la confrérie des Frères musulmans, considérés comme des terroristes aux yeux de beaucoup d'Egyptiens. Les pro-Morsi continuent d'appeler à manifester.
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