Edouard Martin : son entrée en politique
On vous a vu défiler, interpeller les hommes politiques, donner toute votre énergie dans ce combat. Première question donc toute simple: serez-vous tête de liste pour le PS dans la circonscription de l'Est.
Edouard Martin : Oui, sur la liste socialiste Grand Ouest. J'ai accepté la proposition qui m'a été faite.
Deuxieme question : Est-ce que cela signifie que la sidérurgie.
Edouard Martin : Je m'engage dans une nouvelle mission. et le syndicalisme sont derrière vous et que vous entamez une nouvelle ?carriere Je n'ai pas l'impression de vouloir faire une carrière politique. J'ai envie de continuer le combat cette fois au niveau européen. Moi sui suis salarié d'Arcellor-Mittal, je vois comment les conséquences nous impactent. Je vois les conséquences du détricotage du code du travail. Mittal veut que nous fassions la même chose qu'en Espagne.
David Pujadas : Regardez cette image.
Monsieur le Président, souvenez-vous du 24 février 2012, de ce que vous êtes venu nous dire. Etes-vous tranquille avec votre conscience ? Savez-vous que vous mettez dans le désarroi, la misère sociale, toute une région ? Vous attendez quoi? Qu'il y ait un malheur ici ? Nous, nous allons être votre malheur.
David Pujadas : Alors bien sûr, à Florange, il a notamment promis la création d'un centre de recherche. Est-ce qu'il n'y a pas une forme de changement de pied.
Edouard Martin : Ceux qui disent cela, c'est mal me connaître. Ce que j'ai dit là, Je n'enlève rien à ce que nous avons dit et fait. Il faut remettra ça dans le contexte lorsque Niclas Sarkozy nous a promis 17 millions d'euros. On n'a jamais vu le moindre euro arriver. On ne va pas ruminer ça. On a envie de nous tourner vers l'avenir. C'est le sens de mon combat aujourd'hui.
David Pujadas : Ne serez-vous pas aspiré par l'ambition politique.
Edouard Martin: J'ai 50 ans, pensez-vous que je pourrais débuter en politique ? J'aspire à prendre ma retraite à 60 ans. Mes copains de Florange sont vigilants.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.