Edouard Balladur : les derniers jours de Georges Pompidou

Parfois, il ne vient même plus, mais les Français n'en sauront rien. La santé des présidents est l'un des secrets les mieux gardes, au prix de communiqués tronqués.

Le mensonge était-il nécessaire.

Mais on n'a pas menti. On n'a pas dit toute la vérité. Ce n'est pas la même chose. Je m'empresse de dire que je ne la connaissais pas. Aujourd'hui, les choses ne pourraient pas se passer comme ça, avec le développement de l'information, de l'Internet. La pression médiatique serait beaucoup plus forte.

Vingt ans plus tard, Edouard Balladur sera le Premier ministre d'un François Mitterrand, à son tour malade, qui lui confiera à plusieurs reprises : "Si je dois me retirer vous continuerez à le présider vous-même".

Qui n'a pas rêvé, un jour, de changer de vie ? Changer de travail, de lieu de résidence. Il y a ceux qui y pensent, et ceux qui passent à l'acte. Florence Tadjeddine, 38 ans, a fait un virage à 180 degrés.

Florence Tadjeddine, éditrice, a un rendez-vous important. Elle va remettre le premier livre de photos qu'elle publie à l'un des modèles qui s'est prêté au jeu.

Ça s'est bien passe, j'espère que le résultat vous plaira.

Un ouvrage de portraits sur les réparateurs.

Ça vous fait quoi de vous voir dans un livre.

Ça fait drôle, c'est inhabituel.

Une nouvelle vie faite de rendez-vous, de rencontres, rien a voir avec sa vie d'avant. Pendant 15 ans, elle a travaille dans la finance. Une ancienne collaboratrice se souvient d'une chef débordée.

Quand j'avais besoin d'elle pour lui montrer quelque chose, elle devait finir un truc, repartir faire autre chose.

Florence Tadjeddine est cadre dans une agence de notation alors que l'Europe est en pleine crise financière. Des allers-retours incessants à Londres et une actualité omniprésente.

Je ne pouvais pas lire un journal ou écouter la radio sans réfléchir à l'impact que ça avait sur mon portefeuille, sur l'organisation qui en découlerait.

Avec un mari aussi en déplacement, cette mère de 3 enfants sature.

S'il se passait quelque chose, une maladie, un accident, un cambriolage, je n'avais ni l'énergie ni le temps ni la volonté de le résoudre.

Elle s'arrête grâce a un congé parental, réfléchit, et décide de lancer sa maison d'édition. Florence s'aménage une vie plus sereine pour retrouver les bonheurs du quotidien auprès de ses enfants. Prendre le temps, discuter et veiller sur les devoirs.

C'est important car on voit leur façon de fonctionner, on répond aux questions, on les pousse ou les rassure si nécessaire.

Ça te plaît que maman soit la pour les devoirs.

Heu, comment vous dire.

Florence Tadjeddine ne vit pas encore de son métier d'éditrice.

15 ans dans la finance, ça laisse le temps de voir venir. C'est le bénéfice de ces 15 ans qui ont été difficiles. Je me suis donnée 2 ans pour que ça marche.

2 ans et 40.000 E d'économies, de quoi s'investir. Florence Tadjeddine cherche sans cesse de nouveaux projets.