Endettement : les crédits retrouvent grâce aux yeux des Français
Sur le plateau du 20 heures, le journaliste Jean-Paul Chapel fait le point sur la cote des crédits auprès des Français.
Peut-on craindre que les cartes de crédit proposant de payer le mois suivant n'endettent encore plus les ménages français ? "Oui, c'est le risque", affirme en plateau le journaliste Jean-Paul Chapel. "Depuis la crise de 2008, la part des ménages qui ont un crédit à la consommation avait diminué à 25,5% en 2016 ; l'an dernier, ça a rebondi à 27% du fait de la reprise économique, et aussi parce que les taux d'intérêt sont très bas", ajoute-t-il.
La moitié des ménages surendettés gagnent moins de 1 500€ par mois
Dans l'immobilier aussi, on s'endette un peu plus, et pour les mêmes raisons. "Résultat : la part des ménages endettés atteint 48%. Si l'on fait la somme de tous ces emprunts, ça fait 58% de la richesse nationale. C'est plus qu'en Allemagne (53%), mais c'est moins qu'en Espagne (62%) et qu'au Royaume-Uni (80%)", détaille le journaliste. N'y a-t-il pas un risque de surendettement pour les ménages les plus pauvres ? "C'est toujours le risque, mais ça va mieux. Le nombre de ménages incapables de rembourser est passé en trois ans de 230 000 à 181 000. Une diminution due aux lois Lagarde et Hamon, qui ont fait mieux réglementer l'accès au crédit. Un surendettement qui touche toujours les plus modestes : la moitié des ménages surendettés ont un revenu inférieur à 1 500€ par mois", conclut-il.
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