Cet article date de plus de quatre ans.

Argent : "60 Millions de consommateurs" met en garde contre les pièges des assurances obsèques

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Argent : "60 Millions de consommateurs" met en garde contre les pièges des assurances obsèques
Argent : "60 Millions de consommateurs" met en garde contre les pièges des assurances obsèques Argent : "60 Millions de consommateurs" met en garde contre les pièges des assurances obsèques (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Le magazine "60 Millions de consommateurs", qui a mené l'enquête sur les assurances obsèques, évoque des placements ruineux. Dans de nombreux cas, les bénéficiaires ne percevraient pas la totalité des sommes épargnées.

Ce sont des frais incontournables, qui avec le temps, peuvent se révéler excessifs. Selon "60 Millions de consommateurs", les obsèques à crédit sont loin d'être un bon placement. Ce sont des cotisations viagères qui peuvent devenir très onéreuses si vous vivez longtemps. "Plus votre contrat s'étire dans le temps (...), plus les sommes que vous aurez épargnées seront importables, et plus vous aurez investi à perte, puisque votre bénéficiaire ne touchera que la somme prévue au départ", explique Christelle Pangrazzi, journaliste à "60 Millions de consommateurs".

4,5 millions de Français ont souscrit ce type de contrat

Le magazine a fait ses calculs. Selon le type de contrat, il est possible de payer jusqu'à 7 200 euros pour des obsèques de seulement 4 000 euros. Des cotisations à perte, donc, alors que les frais, eux, augmentent régulièrement, +8% en trois ans. Actuellement, 4,5 millions de Français ont souscrit un contrat obsèques d'une durée de cinq à vingt ans. Autre aspect méconnu de ce marché du funéraire : le recyclage des dents en or ou des prothèses qui ne brûlent pas lors des crémations. Ces métaux sont recyclés à 70 000 euros la tonne. Une partie des bénéfices peut être reversée aux crématoriums. Un éventuel problème éthique se pose. Le magazine relève globalement une certaine opacité et un manque d'information du public dans ce business de la mort.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.