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Violente rechute des Bourses mondiales

Après avoir repris quelques couleurs mardi, les marchés financiers broient à nouveau du noir. Les indices sont tous en très forte baisse : -5,45% à Paris, -5,13% à Francfort, -3,05% à Londres. A Wall Street, le Dow Jones a perdu 4,68% et le Nasdaq 4,12%. Les valeurs bancaires françaises s'écroulent : la Société Générale perd ainsi plus de 14%. Les marchés sont victimes de multiples rumeurs, qui concernent notamment la dégradation d'une note de crédit de la France, à l'exemple des Etats-Unis.
Article rédigé par franceinfo
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On semblait pourtant s'acheminer vers un rebond. Mais en milieu d'après-midi, les places financières ont subitement paniqué. Dans la précipitation, les investisseurs ont liquidé une grande partie de leurs actions. Entraînant les marchés financiers dans une dégringolade massive : -5,45% à Paris, -5,13% à Francfort, -3,05% à Londres, -6,65% à Milan ou -5,49% à Madrid, au plus bas depuis avril 2009. Wall Street n'est pas en reste. Les annonces de la banque centrale américaine auront offert un court répit au Dow Jones, en chute de 4,68%. De son côté, le Nasdaq perd 4,12%.
_ A Paris, ce sont les valeurs bancaires qui ont le plus souffert de la dégringolade. La Société Générale cède ainsi plus de 14%, Crédit Agricole près de 12%. BNP Paribas et Axa sont aussi en très forte baisse.

Comment expliquer une telle dégringolade ? Le marché semble réagir à de nombreuses rumeurs, toutes aussi pessimistes les unes que les autres. Les investisseurs semblaient aujourd'hui certains que la France allait voir sa note de crédit dégradée, dans le sillage des Etats-Unis. L'agence Fitch a eu beau confirmer la "stabilité" du triple A français, et Bercy démentir "formellement", rien n'y a fait.

Une autre rumeur disait la Société Générale au bord de la faillite, sur le point de demander un plan d'aide. L'établissement a "catégoriquement" démenti. Après la clôture, le tabloïd britannique The Daily Mail a présenté ses excuses à la Société Générale, reconnaissant avoir écrit il y a trois jours que la banque était "au bord du désastre". "Nous reconnaissons aujourd'hui que ceci n'est pas vrai" écrit le journal sur son site Internet.

Autre sujet d'inquiétude, plus fondé celui-ci, le plan de sauvetage de la Grèce. Athènes a en effet annoncé son intention d'étendre son programme
d'échanges d'obligations afin d'y inclure des titres à plus longue échéance, ce qui pénaliserait ses créanciers. Les valeurs bancaires grecques pourraient sévèrement pâtir de cette annonce.

Pendant ce temps-là, l'or continue de voler de record en record. Pour la première fois de son histoire, le cours de l'or dépasse le seuil des 1.800 dollars l'once.

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