Violences à Air France : cinq licenciements et onze mises à pied
Les procédures menées par la direction d'Air France contre des personnels qu'elle juge impliqués dans les violences ou les dégradations commises en marge d'une réunion du Comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre ont été dévoilées ce jeudi. Elles concernent 18 salariés de la compagnie aérienne.
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Les sanctions aboutissent à cinq licenciements pour des agressions physiques. Quatre des salariés sont licenciés pour faute lourde. Le cinquième fera l'objet d'une procédure spécifique, car il est représentant du personnel. Pour un sixième salarié, les faits d'agression physique n'ont pas été retenus lors de l'entretien préalable. Il se voit donc mis à pied par la direction pendant quinze jours, une mise à pied sans solde. Cette catégorie de sanction concerne également dix autres salariés, mis en cause pour avoir ouvert par effraction un portail d'accès au siège d'Air France.
Par ailleurs deux pilotes de la compagnie seront convoqués d'ici deux semaines pour un entretien préalable.
Un porte-parole d'Air France affirment que ces sanctions disciplinaires sont "justes, équitables, proportionnées et rigoureuses". La CGT de la compagnie, elle, avait déjà promis un conflit sans précédent si des salariés venaient à être licenciés. Jeudi soir, elle le confirme sur France Info. Miguel Fortea, secrétaire général de la CGT Air France le "garantit ". Il parle de licenciements "injustifiés ", sans preuve. Il dénonce une volonté de "faire des exemple " pour "museler le corps social ". Le syndicaliste promet également une mobilisation le 19 novembre puis une autre, de trois jours, un peu plus tard, "fin novembre, début décembre ".
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