Var : la filière fleurs s'organise
Le département du Var est le paradis des fleurs. Il concentre à lui seul 70% de la production française. Anémones, roses, pivoines... la filière est reconnue, mais menacée par la concurrence étrangère.
C'est une chorégraphie cadencée, un défilé multicolore. À 6 heures du matin, les grossistes font leurs enchères à Hyères (Var). "Le premier qui appuie remporte le lot donc quand on a besoin de quelque chose, il faut être habitué et pas trop stressé parce que sinon on passe à côté", détaille l'un d'eux. Le Var concentre 70% de la production française de fleurs coupées et certaines partent directement à l'étranger. Hollande, Russie, Suisse... les fleurs du Var ont deux arguments : la qualité et la précocité des fleurs méditerranéennes.
La concurrence déloyale
Un marché qui s'adapte, car il est désormais concurrencé par le Kenya ou l'Éthiopie, ce qui impacte les coûts. Ces pays n'ont bien souvent pas de normes environnementales. Les ouvrières, elles, sont payées 20 euros par mois. Dans le Var, les horticulteurs ne pouvaient pas faire face alors certains se sont spécialisés dans l'anémone, idéale pour le climat de Provence. De plus, un label "fleurs françaises" existe pour orienter les consommateurs.
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