L'aéroport de Toulouse-Blagnac passe sous pavillon chinois. Le sixième aéroport de France est le premier vendu en partie par l'État. L'offre la plus élevée, 308 millions d'euros, a emporté la mise. Un consortium constitué par des investisseurs chinois détiendra donc désormais 49,9 % de l'aéroport. Grâce aux collectivités locales et à la part de l'État, la majorité du capital restera public. " À force de tout vendre, il ne restera plus grand chose", se désole un Toulousain.Doubler le trafic de l'aéroport en vingt ans ?Certains acteurs économiques regrettent toutefois la vente d'un aéroport rentable. "À chaque fois qu'on vend ses bijoux, on s'appauvrit. Cet aéroport rapporte des devises, rapporte de l'argent à l'Etat", affirme au micro de France 3 Jean-Louis Chauzy, président du CESER Midi-Pyrénées. Pour séduire les élus locaux, les nouveaux investisseurs promettent de doubler le trafic de Toulouse en vingt ans.