Nuisances : une amende contre les squatteurs d'immeubles testée dans six villes
Depuis mardi 19 octobre, les policiers pourront verbaliser à hauteur de 200 euros les squatteurs de halls d'immeubles. Le dispositif est en test dans six villes de France.
Dans un quartier populaire de Créteil (Val-de-Marne), les halls d'immeubles sont régulièrement occupés la nuit tombée. Des jeunes investissent les couloirs, et discutent durant des heures. Désormais, squatter un immeuble pourrait leur couter cher. Les policiers peuvent, à compter du mardi 19 octobre, dresser une nouvelle amende pour "occupation illicite d'une partie commune d'immeuble collectif". Son montant est de 200 euros, pour les personnes majeures.
Des insuffisances ?
"Le problème c'est que le squat, c'est la nuit. Et la nuit, quand il y a deux voitures qui tournent et qu'on les appelle, il faut vraiment qu'il y ait un mort pour qu'ils se dérangent", estime toutefois Jean-Claude Mestdagh, président de l'amicale des locataires de la cité des Choux. Pour Stanislas Gaudon, du syndicat Alliance Police nationale, cette amende est une arme supplémentaire pour lutter contre le trafic de stupéfiants, mais reste insuffisante. "Il faudra que ces amendes fassent l'objet de recouvrements", précise-t-il. Le dispositif est expérimenté dans six villes françaises.
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