SNCF : la concurrence entre en gare
Les deux premières lignes de train ouvertes à la concurrence seront les liaisons Intercités entre Nantes (Loire-Atlantique) et Lyon (Rhône), et entre Nantes et Bordeaux (Gironde). L'État et les régions concernées devront désigner l'exploitant à l'issue d'un appel d'offres. La SNCF doit-elle trembler ?
Changement de musique pour les voyageurs. Ce ne sera plus forcément celle de la SNCF, mais peut-être celle d'un autre opérateur. Le ministère des Transports va ouvrir l'année prochaine une procédure de mise en concurrence de deux lignes, entre Nantes (Loire-Atlantique) et Lyon (Rhône), et entre Nantes et Bordeaux (Gironde), comme prévu dans la réforme ferroviaire. Chaque année, un million de voyageurs les empruntent. Le coût pour l'État est de 25 millions d'euros. À Lyon et Bordeaux, l'ouverture à la concurrence divise les voyageurs.
Les premiers trains rouleront en 2022
L'État attribuera l'exploitation à l'issue d'un appel d'offres l'année prochaine. Il y aura un seul opérateur par ligne. Les premiers trains devraient rouler en 2022. Parmi les candidats potentiels figurent le Français Transdev, l'Italien Trenitalia, l'opérateur du métro hongkongais MTR ou l'Allemand FlixTrain. Pour Gilles Dansart, journaliste expert en transports, l'ouverture à la concurrence ne signifie pas la perte du contrôle de l'État. L'ouverture se fera en plusieurs étapes : après les Intercités suivront les TER et enfin les TGV.
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