Dans la matinée du mercredi 25 janvier à Paris, le trafic est encore très perturbé. Seul un TGV sur trois circule. Alors chaque voyageur tente de trouver une stratégie. "Moi je vais attendre, on est train de voir pour prendre un bus", déclare l’un d’eux. "On partira demain", poursuit une voyageuse. D’autres tentent de ne pas succomber à la fatigue après des heures d’attente.Certains se tournent vers le covoiturageÀ Meaux (Seine-et-Marne), la soirée a été compliquée. Le sabotage des câbles électriques de la SNCF a mené à des scènes de pagaille et les trains de substitution ont été pris d’assaut. Ce matin, un transilien sur deux circule, alors les voyageurs s’organisent. "On vient tous beaucoup plus tôt", affirme une femme. La situation est la même au départ de Strasbourg (Bas-Rhin). D’autres ont préféré ne pas prendre de risque et se sont tournés vers le covoiturage.
