Transports : le retour de l'auto-stop
Si vous ne trouvez pas de place dans un bus, il reste le traditionnel auto-stop.
La grève de demain va-t-elle remettre au goût du jour l'auto-stop ? C'est en tout cas la seule option de cette voyageuse pour terminer son trajet ce soir : "Il n'y aura pas de train, donc je vais faire du stop. J'ai 73 ans et je suis handicapée. Merci la SNCF." L'auto-stop, c'est pourtant l'une des solutions proposées par la SNCF via cette plateforme. Il suffit d'imprimer une affichette, que vous soyez conducteur ou passager.
Principal obstacle : la sécurité
Une initiative qui divise les voyageurs : "Je trouve que c'est une très bonne idée". Un autre s'étonne que ce soit la SNCF qu gère cela, "mais après tout, pourquoi pas, si ça peut dépanner des gens". Encore faut-il qu'une voiture s'arrête devant une gare ou en sortie de ville. Car côté conducteurs, certains prennent volontiers des passagers, mais tiennent à partager les frais : "Je faisais du stop avant, donc je connais la galère du stop, mais pour voyager, j'ai besoin d'un petit plus que m'apportent les sites de covoiturage en ligne", explique un jeune homme. Autre obstacle à l'auto-stop : la sécurité. "En tant que jeune fille, ce n'est pas sérieux de faire de l'auto-stop", estime une voyageuse. Pour elle ce soir, direction Poitiers (Vienne), mais en covoiturage.
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