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Grève SNCF : l'association des usagers du TGV Tours-Paris demande "une indemnisation de 150 euros" pour les abonnés

Au regard des nombreux jours de grève en décembre à la SNCF, le président de l'association juge leur demande "très raisonnable".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Usagers à la gare Saint-Lazare à Paris, le 24 décembre 2022. (GAO JING / XINHUA)

David Charretier, président de l'association des usagers du TGV Tours-Paris qui appelle à une grève des billets, a exprimé mardi 27 décembre sur franceinfo "le ras-le-bol des usagers du quotidien" après un mois de décembre de "galère" où les jours de grèves se sont succédés. L'association souhaite "faire pression" sur la SNCF pour obtenir "une indemnisation de 150 euros qui correspond à 25 à 30 %" de l'abonnement mensuel.

"Grève symbolique"

David Charretier juge la demande de son association "très raisonnable". "Quand on paie entre 500 et 600 euros par mois d'abonnement à la SNCF pour un service normalement de qualité, nous comptons sur une indemnisation à peu près de 150 euros par rapport au préjudice qui a été subi durant le mois de décembre, ça me paraît normal", a-t-il souligné. "On s'aperçoit que la SNCF a indemnisé, et fort heureusement, les voyageurs occasionnels (…), mais nous sommes plusieurs dizaines de milliers d'abonnés en France à voyager dans le cadre d'un trajet domicile-travail et le mois de décembre a été très, très, très compliqué pour nous, a-t-il expliqué. On a vécu une galère en plus des retards et des annulations de trains réguliers depuis plusieurs années."

La grève des cheminots en décembre s'est terminée par un accord entre une majorité des syndicats et la direction. Bien que les voyageurs aient déjà payé leur abonnement, l'idée d'une grève "symbolique" des billets a germé au sein de l'association. "Ça a bien marché pour les cheminots. On s'est dit pourquoi pas avec les usagers", a expliqué David Charretier. Il souhaite "rester dans la légalité la plus totale" et n'appelle pas "à monter dans un train sans titre de transport. C'est une grève symbolique".

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