Cet article date de plus de six ans.

Emmanuel Macron signe le projet de loi sur la réforme de la SNCF

"Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le président de la République.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Emmanuel Macron signe le projet de loi de réforme de la SNCF, entouré de la ministre des transports, Elisabeth Borne, et du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le 27 juillet 2018, au palais de l'Elysée, à Paris.  (JULIEN DE ROSA / AFP)

Emmanuel Macron a signé le projet de loi "pour un nouveau pacte ferroviaire", apportant ainsi la touche finale à la réforme de la SNCF vivement contestée par les cheminots. "Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat derrière son bureau après avoir signé le texte.

"Le gouvernement et le Parlement ont pris leurs responsabilités"

Dans une mise en scène à l'américaine, entouré de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, et du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le chef de l'Etat s'est adressé directement aux Français : "Je veux dire (...) à nos concitoyens que, par cette loi aujourd'hui promulguée, le gouvernement, et avec lui le Parlement, ont pris leurs responsabilités de faire ce qui était évité ou refusé depuis tant de décennies."

"Cette étape importante de la transformation, de la modernisation du pays, se poursuivra sur d'autres sujets dans le même esprit de dialogue, de détermination pour répondre aux besoins de notre pays, aux défis d'aujourd'hui comme aux défis de demain", a-t-il ajouté. Le projet de loi avait été définitivement adopté par le Parlement le 14 juin dernier. Il prévoit, entre autres, l'ouverture du secteur à la concurrence, la fin du statut de cheminot pour les nouvelles recrues et la transformation juridique de la SNCF. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.