L'affaire des TER trop larges ? Un "vrai-faux scandale" pour Guillaume Pepy
Interrogé par la commission du développement durable de l'Assemblée Nationale, il a notamment déploré "le dommage créé à notre industrie".
Il veut oublier la polémique qui, selon lui, n'a pas lieu d'être. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a qualifié de "vrai-faux scandale" l'affaire des TER trop larges, mercredi 4 juin. Interrogé par la commission du développement durable de l'Assemblée Nationale, il a notamment déploré "le dommage créé à notre industrie".
Pour le patron de la SNCF, les 260 000 salariés de SNCF et Réseau ferré de France (RFF) n'ont "pas compris comment un article du Canard Enchaîné" s'est transformé "en polémique nationale, en scandale d'État". Il a aussi estimé que "toute cette affaire, c'est la volonté de tous les élus de France de rendre les trains plus accessibles aux personnes à mobilité réduite, aux seniors, aux familles. Cet objectif-là, nous allons le poursuivre".
"Sept hauteurs de quais différents" en Ile-de-France
Selon lui, seule une ligne dans les Hautes-Pyrénées aura ses nouveaux TER en retard à cause des travaux. "Si la décision était à prendre aujourd'hui, il ne fait aucun doute qu'elle serait la même", a indiqué le président de RFF Jacques Rapoport, auditionné avec Guillaume Pepy.
Il a de nouveau précisé que tout nouveau matériel nécessitait une "adaptation de l'infrastructure" et a précisé que, rien qu'en Ile-de-France, "il y a sept hauteurs de quais différents, c'est le fruit de 150 ans d'histoire".
Néanmoins, les deux entreprises ont de nouveau reconnu une mauvaise communication entre elles de 2009 à 2011, "sur le thème simple de 'ce n'est pas à moi de payer, c'est à l'autre'", selon Jacques Rapoport. La réforme ferroviaire, débattue à partir du 17 juin à l'Assemblée Nationale, assurent SNCF et RFF, devrait empêcher à l'avenir ce genre de dysfonctionnement.
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