Périphérique parisien : la mairie persiste à vouloir baisser la vitesse à 50 km/h malgré l'opposition du gouvernement
La mairie de Paris entend bien baisser de 70 à 50 km/h la vitesse maximale autorisée sur le périphérique, malgré l'opposition du gouvernement, exprimée jeudi 7 décembre par le ministre des Transports Clément Beaune. "Je vous confirme que nous baisserons la vitesse", a déclaré lors d'une conférence de presse le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, qui souligne qu'un maire "peut, dans le cadre de ses pouvoirs de police, diminuer la vitesse au motif de la sécurité ou de l'environnement".
A en croire la feuille de route avancée par la mairie de Paris, cet abaissement de la vitesse entrera en vigueur dès septembre 2024, après les Jeux olympiques. La mesure fait partie d'un nouveau plan climat, qui inclut la transformation du périphérique avec une voie dédiée au covoiturage et l'abaissement de la vitesse.
Mais pour Clément Beaune, ce plan est malvenu. "Si vous faites en même temps la voie réservée et le périphérique à 50 km/h, vous allez rendre les gens fous", a-t-il lancé jeudi matin. "Le périphérique est géré par la ville de Paris, mais est utilisé à trois quarts par les Franciliens, les banlieusards… La moindre des choses, c'est de décider avec la région, avec les départements", estime le ministre des Transports, qui demande une décision "concertée".
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