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Vidéo Grève dans les raffineries : le porte-parole du RN Sébastien Chenu dénonce l'attitude "jusqu'au-boutiste" de la CGT, mais soutient la mobilisation

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Article rédigé par franceinfo
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Sébastien Chenu accuse la CGT de "desservir" les salariés des raffineries en grève en s'obstinant mais soutient les revendications salariales. Il appelle à une revalorisation globale des salaires en France.

Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale, député Rassemblement national du Nord, a accusé samedi 15 octobre sur franceinfo la CGT de desservir "les intérêts des salariés en continuant d'une manière un peu jusqu'au-boutiste cette grève".

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La grève dans les raffineries deTotalEnergies a été reconduite, a annoncé samedi matin la CGT sur les cinq sites en France alors qu'un accord a été trouvé avec les syndicats majoritaires CFDT et la CFE-CGC. "Ce sont des syndicats représentatifs qui ont signé les accords et donc, par conséquent, la logique voudrait que cela s'arrête", dit le député. En revanche, Sébastien Chenu soutient la mobilisation des salariés : "C'est une question centrale. Les salariés qui se mobilisent pour une augmentation de salaire dans une entreprise qui fait de superprofits ont évidemment raison de se mobiliser", a-t-il affirmé.

Le député RN dénonce la méthode du gouvernement qui consiste, selon lui, à regarder ailleurs sur la question des salaires : "On n'y échappera pas. Ce n'est pas en détournant le regard et en laissant tout simplement les grands patrons de ces grandes entreprises gérer cette question sociale seuls qu'ils solutionneront cette question salariale", affirme-t-il.

Il faut une augmentation globale des salaires en France

La CFDT et la CFE-CGC ont accepté les propositions de TotalEnergies : une augmentation pour 2023 de 7% dès novembre (dont 5% sont garanties pour les non-cadres) et entre 3 000 et 6 000 euros de primes. Pour Sébastien Chenu, il faut aller plus loin : "Il faut augmenter les salaires globalement en France et pour les opérateurs du nucléaire aussi", affirme-t-il. Une pierre dans le jardin du gouvernement qui va devenir l'unique actionnaire de EDF dans les prochaines semaines.

Sébastien Chenu a critiqué le manque d'anticipation du gouvernement dans la crise des carburants qui, selon lui, a réagi trop tardivement. "Les réquisitions, c'est quand on a tout essayé et que rien n'a fonctionné. Donc c'est le dernier étage de la fusée. Le gouvernement a zappé toute la série d'étages et d'anticipation qu'il aurait fallu avoir pour gérer ce conflit", a-t-il dénoncé.

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