Pénurie de carburants : les professionnels doivent s'adapter
Ceux qui ne peuvent être ravitaillés doivent revoir leurs habitudes. Exemple dans la région nantaise et à Reims.
C'est le désert chez ce pépiniériste de Nantes. En temps normal pour la Fête des Mères, il réalise habituellement en un week-end l'équivalent de 15 jours de chiffre d'affaires. Mais avec la pénurie de carburants, plus personne ne se déplace. "Il va falloir jeter, et ça fait mal au cœur. On est face à une situation où le stock nous reste sur les épaules", commente-t-il au micro de France 2.
Réorganiser les cours de conduite
Même constat pour une auto-école de Reims, qui doit jongler entre les cours et les files d'attente aux stations-service. "On a demandé aussi de s'adapter au niveau des moniteurs : le midi, qu'ils fassent le plein quand ils repartent chez eux si c'est possible, ou au moins qu'ils n'attendent pas plus de la moitié du plein, et de faire ça avec les élèves", déclare la co-gérante. Les camions-citernes ont beau se succéder, dans certaines zones l'essence et le gasoil manquent, et les ambulances pourtant prioritaires ont du mal à se ravitailler.
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