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Pénurie de carburant : le mouvement de grève chez TotalEnergies "va se poursuivre au moins jusqu'à mercredi midi", annonce la CGT

"On verra ce qu'il en sera pour la suite lors des assemblées générales" de salariés mercredi, a précisé le coordinateur du syndicat Eric Sellini à l'AFP.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les salariés de TotalEnergies en grève à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), le 14 octobre 2022.  (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / AFP)

Les représentants CGT des sites pétroliers de TotalEnergies en grève depuis trois semaines pour obtenir des hausses de salaires, ont proposé "la reconduction du mouvement" jusqu'à mercredi en mi-journée, a précisé mardi 18 octobre au soir à l'AFP Eric Sellini, coordinateur de la CGT au plan national. "Le conflit va se poursuivre au moins jusqu'à mercredi midi, et on verra ce qu'il en sera pour la suite lors des assemblées générales" de salariés mercredi, a ajouté Eric Sellini.

Par ailleurs, à la suite de la journée de mobilisation et de grèves mardi dans toute la France, "il y aura aussi des réunions de toutes les organisations de la CGT qui décideront si cette journée en appelle d'autres", a-t-il ajouté. "Au-delà des raffineurs et des 14 000 salariés de TotalEnergies, nous portons aussi la voix de ceux qui souffrent du fait que les salaires ne suivent pas l'inflation et qui voient l'hiver arriver avec des promesses de hausse sur les prix de l'énergie ou de l'alimentation", a-t-il précisé.

Cinq sites concernés mardi soir

"C'est au niveau national que cette question doit être traitée, car on est dans une situation tout à fait particulière", a ajouté le responsable. Le mouvement de grève à l'appel de la CGT dans les raffineries et dépôts concernait mardi soir les sites TotalEnergies de Normandie, Donges, La Mède, le dépôt de Feyzin (la raffinerie est à l'arrêt pour raison technique) et Flandres (dépôt), a détaillé Eric Sellini.

La CGT n'a pas signé l'accord sur les salaires conclu vendredi dernier entre la direction et deux syndicats majoritaires (CFE-CGC et CFDT), prévoyant une hausse générale de 5% des salaires, assortie de hausses individuelles et d'une prime exceptionnelle comprise entre 3 000 et 6 000 euros. La CGT réclamait 10% d'augmentation pour compenser l'inflation prévue cette année et profiter des revenus exceptionnels engrangés par le groupe pétrolier en 2021.

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