Dans les cortèges, mardi 18 octobre, les manifestants demandent une augmentation des salaires. Une chercheuse au CNRS depuis vingt ans assure que son salaire n'a pas évolué depuis plusieurs années. Le dégel du point d'indice pour les fonctionnaires n'est pas suffisant selon elle : "25 euros, ce n'est rien", affirme-t-elle. Après les réquisitions ordonnées par le gouvernement dans les raffineries, certains défendaient le droit de grève. "Quand on amène la police chez les gens, devant leurs enfants, en leur disant 'tu vas au travail, sinon tu vas en garde à vue', pour moi ce n'est pas possible", assure un cheminot. Augmenter le SMICDeux formatrices en travail social demandent, quant à elles, plus de moyens pour le service public. "Les budgets alloués aux institutions sociales, médicosociales souffrent de rationalisation", explique l'une d'elles. Un étudiant est allé manifester pour réclamer l'indexation des bourses sur l'inflation, mais aussi l'augmentation du SMIC.