L'Airbus A380 est-il un échec commercial ?
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L'A380 va-t-il devenir le point faible d'Airbus? Les commandes sont quatre fois moins nombreuses que prévu.
Plus gros, plus impressionnant, plus confortable. Et pourtant, les ventes de l'A380 ne décollent pas. L'Iran vient d'annuler une commande. Emirates a reporté la sienne. Les États-Unis n'en ont jamais acheté. Airbus espérait 1200 commandes à son lancement. Seuls 319 avions ont été vendus pour l'instant. À Toulouse, la production est réduite au minimum. Même Air France ne remplit pas les carnets de commandes.
Difficile de remplir plus de 500 sièges
Pire, cette escorte en bleu blanc rouge, et le grand jeu sorti pour un vol inaugural, ce n'est pas pour un A380, mais un Boeing 787, un concurrent qui fait la fierté d'Air France et de son PDG. "L'A380 ne correspond pas à tous les besoins de toutes les lignes, explique Jean-Marc Janaillac. On a besoin d'avoir un avion qui offre une certaine souplesse en termes de capacité". C'est son premier inconvénient : difficile de remplir plus de 500 sièges. Sur les A380 d'Emirates par exemple, près de 20% des places en moyenne resteraient inoccupées. Toutes les compagnies ne peuvent pas se le permettre.
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