Air France : les gardes à vue des cinq salariés prolongées
Les cinq salariés interrogés depuis lundi sont toujours en garde à vue. Ils risquent jusqu'à cinq ans de prison pour violences avec circonstances aggravantes.
Ce mardi 13 octobre, les cinq salariés d'Air France interpellés à l'aube chez eux hier sont toujours dans les locaux de la police de l'air et des frontières à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Leurs gardes à vue ont été prolongées.
Ces mesures peuvent durer jusqu'à demain six heures du matin, "mais il est possible que les enquêteurs aient réuni suffisamment d'éléments pour prendre une décision dans la journée", rapporte sur place Luc Bazizin.
Relâchés ou convoqués devant la justice ?
Les enquêteurs auront le choix entre deux scénarios : soit relâcher les salariés sans poursuite, soit leur adresser une convocation pour jugement au tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Certains de leurs collègues tiennent symboliquement un piquet de grève au siège d'Air France Cargo. Demain, une manifestation pourrait avoir lieu si les salariés doivent comparaître devant le juge. "Ils encourent jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende", conclut le journaliste de France 2.
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