Violences sur les Champs-Elysées : les premières peines prononcées
256 personnes ont été placées en garde à vue après les violences de l'acte 18 des "gilets jaunes". Une quarantaine ont été jugées en comparution immédiate lundi 18 mars dans l'après-midi. Tour d'horizon des profils de ces individus avec Nathalie Perez depuis le tribunal d'instance de Paris.
De nombreuses personnes comparaissaient lundi 18 mars après avoir participé aux violences de l'acte 18 des "gilets jaunes", samedi dernier. "On n'avait pas le sentiment que les véritables casseurs ultra-violents étaient devant le tribunal correctionnel de Paris. Il s'agissait de jeunes, âgés de 18 à 25 ans, un peu paumés. Des lycéens même", dévoile la journaliste Nathalie Perez.
Le procureur prône la fermeté
Ils comparaissaient pour des feux de poubelles, des jets de bouteilles ou encore pour des insultes à l'encontre des forces de l'ordre. "On a vu un jeune apiculteur de Bretagne qui venait pour la première fois à Paris. Il a volé un pantalon de survêtement et une veste dans un magasin qui venait d'être saccagé et a écopé de trois mois de prison", précise Nathalie Perez. "Pour le procureur, commettre de tels actes, c'est cautionner les saccages inacceptables. Tout comme le fait de venir à Paris pour se défouler sur les forces de l'ordre", conclut-elle.
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