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Vidéo Référendum : le délégué général LREM "s'interroge sur l'opportunité de le faire le jour des élections européennes"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Stanislas Guerini a expliqué, lundi sur franceinfo, qu'il ne faut pas "escamoter" la question européenne.

Emmanuel Macron étudierait sérieusement l'hypothèse d'un référendum, à plusieurs questions, à l'issue du grand débat. Cette consultation pourrait avoir lieu le même jour que les élections européennes, le 26 mai prochain. "J'avoue m'interroger sur l'opportunité de le faire le jour des élections européennes", a déclaré Stanislas Guerini, lundi 4 février sur franceinfo. Le délégué général de La République en Marche reste prudent et n'y est "pas opposé personnellement. Cela peut être une bonne idée".

Stanislas Guerini a estimé que la question européenne ne doit pas être éclipsée par un référendum. "On est à un moment que je crois historique dans l'histoire de notre continent. Les Européens vont dire ensemble si on continue ou si on arrête le projet européen, a expliqué le délégué général de LREM. Le jour d'après, c'est soit le premier jour d'une refondation de l'Union européenne, soit le premier jour de délitement de l'Union européenne. C'est une question essentielle. Elle ne doit pas être escamotée. Il faut qu'on ait ce débat européen à plein."

Que toute l'attention médiatique soit tournée vers la seule question du référendum, à un moment où est en plein dans le grand débat, je trouve que c'est réducteur.

Stanislas Guerini

à franceinfo

En ce qui concerne le référendum lui-même, Stanislas Guerini s'est déclaré "plutôt favorable à ce qu'on puisse interroger les Français sur les questions de démocratie et de citoyenneté. C'est l'essence même d'un référendum". En revanche, le délégué général de LREM y est "moins favorable sur des questions de fiscalité, par exemple. Ces questions doivent faire l'objet d'une remise à plat beaucoup plus complète".

Stanislas Guerini a demandé qu'on ne brûle pas les étapes et qu'on laisse le grand débat se dérouler : "Le débat qu'on est en train d'avoir sur le référendum est un peu prématuré et un peu réducteur. On est en plein dans le grand débat (...) Il faut voir ce qui va en ressortir sur le fond. Et puis c'est réducteur parce que le débat est tellement large, les questions posées sont tellement profondes que je ne pense pas que toutes les réponses à ces questions-là peuvent être contenues dans un référendum."

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