: Vidéo Européennes : Macron "fait campagne en dehors de toute règle du CSA", tonne Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France et député de l'Essonne, est l'invité des "4 Vérités" de France 2. Il revient sur les élections européennes et l'actualité nationale.
La campagne des européennes se profile, l'élection aura lieu le 26 mai. Le parti Debout la France! a-t-il réussi à obtenir un prêt bancaire pour financer la campagne ? "Cela a été refusé, j'ai demandé un prêt de 500 000 euros qui a été gagé par les finances du parti, et nous avons un excédent, parce que nous sommes très bien gérés", explique son président Nicolas Dupont-Aignan dans les "4 Vérités" mardi 26 février.
"Ce qui est curieux quand même, c'est que tous les partis d'opposition à Emmanuel Macron, même les centristes, sont asphyxiés par les banques", assure le député de l'Essonne. Le gouvernement empêcherait-il les banques de lui prêter de l'argent ? "Oui, je dis que le gouvernement a nommé un médiateur du crédit, mais il ne sert à rien", assure le président de Debout la France. "Et pendant ce temps-là, le président de la République, avec l'argent du contribuable, fait campagne en dehors de toute règle du CSA", tonne-t-il.
Réduire les indemnités chômage "est scandaleux"
Une polémique touche Decathlon, qui va proposer à la vente un hijab de running dans ses magasins au mois de mars. Certains responsables politiques se révoltent et appellent même au boycott. "Je les comprends. J'ai deux filles, et je n'ai pas envie que mes filles vivent dans un pays où les femmes régressent d'un siècle, de deux siècles ou même vivent comme en Arabie saoudite. Est-ce que l'on continue à accepter cette mainmise d'un islam intégriste sur la France ?", questionne Nicolas Dupont-Aignan. Le président de Debout la France! appelle "bien évidemment" au boycott de ces produits.
Aujourd’hui, le Premier ministre et la ministre du Travail vont présenter le calendrier et la méthode de la réforme de l'assurance-chômage. Nicolas Dupont-Aignan se dit "bien évidemment" favorable à la taxation des contrats courts pour lutter contre la précarité. "Mais on ne pourra réussir la réforme de l'assurance-chômage que si on ne part pas sur les bases du gouvernement. Le gouvernement appelle cela réforme, cela fait bien, cela fait chic, tu parles ! : c'est réduire encore tous les crédits pour ceux qui traversent une passe difficile et c'est cela qui est scandaleux", juge le député de l'Essonne.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.