Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo Agression d'Alain Finkielkraut : "Toute injure fondée sur la haine, la religion, l'appartenance ethnique est condamnable", rappelle Nicole Belloubet

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 8min
Agression d'Alain Finkielkraut : "Toute injure fondée sur la haine, la religion, l'appartenance ethnique, est condamnable", rappelle Nicole Belloubet
Agression d'Alain Finkielkraut : "Toute injure fondée sur la haine, la religion, l'appartenance ethnique, est condamnable", rappelle Nicole Belloubet Agression d'Alain Finkielkraut : "Toute injure fondée sur la haine, la religion, l'appartenance ethnique, est condamnable", rappelle Nicole Belloubet (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Nicole Belloubet, ministre de la Justice, est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, lundi 18 février. Elle revient sur l'agression dont a été victime le philosophe Alain Finkielkraut samedi.

Une enquête a été ouverte après les insultes dont a été victime le philosophe Alain Finkielkraut samedi 16 février en marge d'une mobilisation des "gilets jaunes" à Paris. Il n'a pas porté plainte. "Je peux comprendre sa décision, en tout cas je la respecte. La question est liée aux faits qui se sont produits, à des vidéos qui ont été diffusées sur le web, c'est la raison pour laquelle le parquet général a souhaité que soit ouverte cette enquête", explique Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, lundi 18 février. 

"Faire attention à ce que l'on veut condamner"

"Barre-toi sale sioniste de merde". Ce sont les mots prononcés à l'encontre d'Alain Finkielkraut. Ces mots-là peuvent-ils être sanctionnés par la justice ? "Absolument, nous avons toute une série d'incriminations qui existe aujourd'hui, renforcéepar une loi de 2017, qui nous permettent d'incriminer ce type d'injures publiques et donc d'avoir des sanctions réelles et fortes", précise la garde des Sceaux.

Certains parlementaires La République en marche veulent rendre pénalement condamnable l'antisionisme, "je hais Israël" voulant alors dire "je hais les juifs". "Il faut faire attention à ce que l'on veut condamner, je crois qu'autant, toute injure qui est fondée sur la haine, la religion, l'appartenance ethnique, tout cela est évidemment condamnable, doit l'être, l'est très sévèrement, le reste mérite un débat au Parlement", conclut Nicole Belloubet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.