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Prix des carburants : Rossi (LREM) veut l'annonce "rapide de mesures", mais est opposée à un "moratoire"

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Prix des carburants : Rossi (LREM) veut l'annonce "rapide de mesures", mais est opposée à un "moratoire"
Prix des carburants : Rossi (LREM) veut l'annonce "rapide de mesures", mais est opposée à un "moratoire" Prix des carburants : Rossi (LREM) veut l'annonce "rapide de mesures", mais est opposée à un "moratoire" (France 3)
Article rédigé par France 3
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Laurianne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine et questeur à l'Assemblée nationale, est l'invitée du Soir 3 lundi 3 décembre.

"Il faut que des mesures soient annoncées rapidement pour sortir de cette crise", affirme Laurianne Rossi dans le Soir 3 lundi 3 décembre. "Des députés LREM travaillent à formuler plusieurs propositions qui sont sur la table", mais la députée des Hauts-de-Seine refuse d'en citer une ou deux.

Elle se dit "personnellement contre un moratoire sur la hausse des taxes sur le carburant. Ça ne répond pas à la question. Il faut trouver des réponses beaucoup plus profondes à la colère" des "gilets jaunes".

"Nous travaillons depuis 18 mois sur le pouvoir d'achat, sur le travail qui paie, les fractures territoriales et sociales, mais nous avions peut-être sous-estimé l'urgence de la situation de nos concitoyens les plus fragiles", admet Laurianne Rossi.

"Évaluer au plus vite" la réforme de l'ISF

L'ISF divise dans les rangs de La République en marche. "Il faut évaluer le système mis en place. Nous avons fait le pari que les personnes qui investissent dans les PME et les start-ups, qui représentent 80% de l'emploi en France, ne soient pas surtaxées", déclare celle qui est aussi questeur à l'Assemblée. "Nous avons des signaux positifs, mais ce n'est pas suffisant. Il faut évaluer au plus vite ce dispositif. Corriger sa copie, ce n'est pas la déchirer. Il faut conserver la possibilité de ne pas surtaxer ceux qui prennent le risque d'investir, de créer de l'emploi".

Emmanuel Macron "s'exprimera quand il le jugera opportun. Il n'est pas dans le déni", assure-t-elle.

Les "gilets jaunes" n'iront pas à Matignon à la rencontre d'Édouard Philippe. "La sortie de crise est possible si nous arrivons à bâtir un dialogue avec les "gilets jaunes". Il est crucial. Le dialogue est noué localement avec les députés", conclut-elle.

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