Permanences saccagées : une violence qui dure depuis des mois
Ce n'est pas la première fois qu'une permanence parlementaire LREM est vandalisée. Ce mode de contestation violent se multiplie depuis le début de la crise des "gilets jaunes".
Domiciles tagués, emmurés, des lettres d'insultes et même des menaces de mort... Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", des élus de la majorité sont victimes de violences de la part des manifestants. Claire O'Petit, députée de l'Eure, en a fait les frais. Sa permanence a été vandalisée trois fois en neuf mois. Elle n'arrive pas à expliquer ces actes de violence. Bien que condamnées par la majorité de l'opinion, ces violences sont reprises par d'autres.
Des agriculteurs emmurent la permanence d'une députée
Pour manifester contre le Ceta, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, des agriculteurs de Vesoul (Haute-Saône) ont emmuré la permanence d'une députée. La rupture entre les Français et la classe politique, Emmanuel Macron semble en être conscient. En visite à Bormes-les-Mimosas (Var), le chef de l'État a fait l'analyse de ces neuf derniers mois de révolte. Le principal enjeu de la rentrée va être de dépasser cette défiance pour mettre en place les grandes réformes voulues par le gouvernement.
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