C'est l'une des images qui a marqué le mouvement des "gilets jaunes". Le 5 janvier, un chariot élévateur défonce la porte du ministère de Benjamin Griveaux sous les acclamations des manifestants. "Ce n'est jamais très agréable de voir des gens défoncer à coups d'engin de chantier l'endroit où vous travaillez. Mais ce n'est pas moi qui suis attaqué, c'est la République", déclarait le porte-parole du gouvernement d'alors, qui avait dû être évacué d'urgence.Le conducteur du chariot a avouéQuatre "gilets jaunes" sont interpellés le 12 février. Parmi eux, le conducteur du transpalettes âgé de 23 ans. Ils sont présentés deux jours plus tard en comparution immédiate, mais le tribunal renvoie l'affaire. Trois hommes et une femme seront jugés mercredi 29 mai à Paris. Ils sont ouvrier, employé de mairie ou sans emploi. Ils comparaîtront pour destruction en réunion et vol d'un engin de chantier.