Mortalité routière : la faute aux radars détruits ?
Le nombre de tués sur les routes a augmenté de 17,1 %, selon un rapport de l'Intérieur. La Sécurité routière et le gouvernement pointent les dommages sur les radars depuis le mouvement des "gilets jaunes".
37 morts supplémentaires sur nos routes en février, et une question : ces mauvais chiffres s'expliquent-ils par ces radars fixes tagués, voire incendiés qui se multiplient ? À Ramatuelle, dans le Var, un radar a été recouvert d'une bâche après avoir été successivement tagué puis incendié. Une situation qui inquiète le maire de la commune : "Ça a été mis en place pour sauver des vies(...) Celui qui fait ça ne se rend pas compte des conséquences", déplore Roland Bruno.
Un relâchement des conducteurs
Sans ce radar fixe, les élus craignent de nouveaux accidents, même si les automobilistes affirment qu'ils continuent de lever le pied. "Ils ne sont pas là pour rien", rappelle une conductrice. "Je décélère qui'ils soient bâchés ou pas, ça reste un radar", admet une autre. Pourtant, selon les autorités, les statistiques montrent un relâchement, car les radars continuent de détecter les vitesses, même tagués.
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