Manifestations de "gilets jaunes" : les commerçants toulousains en colère
À Toulouse, avant un nouveau samedi de manifestation, les commerçants se disent à bout. Certains, excédés ou au bord de la faillite, demandent un plan d'urgence.
Leur colère s'affiche en gras sur les vitrines de leurs magasins. On y trouve des panneaux "à vendre" avec le numéro de téléphone de la préfecture. C'est une manière pour les commerçants d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation qui s'aggrave, semaine après semaine.
600 panneaux imprimés
"Ce que l'on demande, c'est juste de pouvoir travailler dans la paix et dans l'ordre", explique Vincent Puyuelo, chocolatier. Déjà neuf samedis de manifestation, qui se terminent en face à face avec les forces de l'ordre. Le centre-ville se retrouve transformé en champ de bataille, avec en première ligne des commerçants excédés.
Pour l'opération "commerces à vendre", 600 panneaux ont été imprimés. Certains patrons a bout de souffle ont déjà dû prendre des décisions plus radicales. La ville de Toulouse (Haute-Garonne) promet de voter des exonérations de taxes et de charges pour aider les commerçants, mais elle ne peut pas aller au-delà de ses compétences. Samedi 19 janvier, au dizième jour de manifestation, certains rideaux pourraient être définitivement fermés.
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