Manifestation violente à Paris : l'opposition dénonce le laxisme de l'exécutif
Après les violences à Paris samedi 16 mars, beaucoup de politiques ont tenu à réagir. Certains réclament des comptes à l'exécutif.
Samedi 16 mars, Paris a vécu une journée d'une extrême violence alors qu'Emmanuel Macron était en séjour dans les Pyrénées pour faire du ski. Deux jours à la montagne qui soulève une polémique. L'opposition s'interroge. "On se demande parfois s’ils ont (les membres du gouvernement, NDLR) encore le sens du réel. Voilà des semaines que les organisateurs, ou en tout cas les meneurs des gilets jaunes, expliquent que ce sera l'acte le plus dur depuis le 17 novembre. On se dit qu'il choisit bizarrement ses moments pour aller au ski", commentait, le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Des sanctions pour les casseurs
Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, défend le chef de l'État : "Le président de la République a pris la décision qui s'impose, qui était de rentrer de son weekend. Il a tenu une cellule de crise hier soir (samedi 16 mars, NDLR) avec le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre et donc il est parfaitement au travail." Marine Le Pen, elle, a dénoncé le laxisme du gouvernement et demande des sanctions pour les casseurs.
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