"Gilets jaunes" : une journée de mobilisation plus calme
La mobilisation était à la baisse samedi 2 mars pour l'acte 16 des "gilets jaunes". On comptait seulement 39 300 manifestants dans toute la France. Des heurts ont éclaté à Nantes, Lyon et Toulouse. À Paris, 33 personnes ont été interpellées. Résumé de la journée.
Dans la capitale, le défilé qui s'étendait samedi 2 mars entre les Champs-Elysées et la place Denfert-Rochereau était très encadré par la police. Pour le 16e samedi de mobilisation, certains "gilets jaunes" appellent, comme le président de la République, à la fin du mouvement. "Moi aussi j'aimerais que ça s'arrête, qu'il [le mouvement, ndlr] gagne. Mais dès qu'il aura obtenu gain de cause", déclare un manifestant.
De gros week-ends à venir
Ce 16e acte était certes moins suivi, mais pour Maxime Nicolle, un des leaders des "gilets jaunes", ce sont les deux prochains samedis qui vont compter : "Peut-être qu'il y a des gens qui se ménagent un peu, parce que les deux prochains week-ends seront des très gros week-ends", affirme-t-il.
La situation devenait plus tendue vers 18 heures autour de la place de l'Étoile. On dénombre plusieurs interpellations, et un blessé, peut-être dû à un tir de LBD, un lanceur de balles de défense.
À Bordeaux ou Lyon, les manifestations se sont déroulées dans le calme, mis à part quelques échauffourées au moment de disperser la foule.
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