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Vidéo "Gilets jaunes" : "Quel est ce gouvernement qui accepte que la liberté publique ne soit plus garantie ?", s'insurge Olivier Faure

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"Gilets jaunes" : "Quel est ce gouvernement qui accepte que la liberté publique ne soit plus garantie ?", s'insurge Olivier Faure
"Gilets jaunes" : "Quel est ce gouvernement qui accepte que la liberté publique ne soit plus garantie ?", s'insurge Olivier Faure "Gilets jaunes" : "Quel est ce gouvernement qui accepte que la liberté publique ne soit plus garantie ?", s'insurge Olivier Faure (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, est l'invité de l'émission "Dimanche en politique", dimanche 24 novembre.

À l'évocation du "gilet jaune" Manuel, blessé par une grenade à Paris le 16 novembre, Olivier Faure est intransigeant avec le gouvernement : "Quel est ce pays dans lequel, semaine après semaine, des manifestantes et des manifestants se retrouvent avec un œil en moins ? Quel est ce gouvernement qui accepte que la liberté publique ne soit plus garantie ? Je ne peux qu'être solidaire avec ces hommes et ces femmes qui, depuis un an, disent leur colère, et le font malheureusement dans des conditions où la puissance publique n'est plus en mesure d'assurer leur sécurité".

Et si le député de Seine-et-Marne n'appelle pas forcément à la démission du préfet de police de Paris Didier Lallement, il l'exhorte "a minima à se reprendre, autrement dit à s'excuser". Il exige également que le gouvernement prenne contact avec les associations qui appellent à manifester.

Mettre un milliard sur la table pour lutter contre les violences faites aux femmes

Après la mobilisation contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre, Marlène Schiappa doit faire des annonces lundi. Alors quelle est la priorité ? "94 000 femmes violées, 225 000 femmes victimes de violences conjugales chaque année. Ces chiffres sont juste affolants et nous ne pouvons pas nous taire et continuer à faire comme si ça n'existait pas. Il faut donc faire comme Pedro Sanchez, le président socialiste du gouvernement espagnol, qui a mis sur la table un milliard pour permettre de faire de la prévention, de former les agents publics devant accueillir la parole des femmes", estime Olivier Faure. Pour l'instant, "les moyens attribués à la formation ou à la mise à l'abri sont plutôt en réduction".

Concernant la réforme des retraites et le maintien ou non des régimes spéciaux, Olivier Faure souligne le devoir de "reconnaître la pénibilité partout où elle se trouve, y compris pour ceux qui ne bénéficient pas aujourd'hui de ces régimes, mais qui devraient bénéficier de conditions favorables".

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