Cet article date de plus de cinq ans.

"Gilets jaunes" : plus d'un million de signataires pour la pétition contre la hausse des prix du carburant

La pétition connaît un vif succès depuis qu'elle a été relayée sur les réseaux sociaux. C'est la deuxième pétition la plus signée depuis l'ouverture en 2012 de la plateforme change.org en France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'auteure de la pétition, Priscillia Ludosky, à la station-essence Auchan de Bois Sénart (Essonne) le 20 octobre 2018. (MAXPPP)

A 21h45, jeudi 29 novembre, 1 026 275 personnes avaient signé et ce nombre ne cessait de croître. La pétition en ligne "pour une baisse des prix du carburant à la pompe", lancée par l'une des figures des "gilets jaunes" en région parisienne, a dépassé, dans la soirée du jeudi 29 novembre, le million de signataires sur la plateforme change.org.

Lancée fin mai par Priscillia Ludosky, vendeuse de cosmétiques à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), la pétition a connu un succès fulgurant depuis fin octobre, après avoir été relayée sur les réseaux sociaux et avoir fait l'objet d'articles de presse. C'est la deuxième pétition la plus signée depuis l'ouverture en 2012 de la plateforme change.org en France, derrière la pétition "Loi travail, non merci". Lancée en 2016 par Caroline de Haas, elle avait recueilli 1,3 million de signatures.

Priscillia Ludosky est l'une des deux porte-parole des "gilets jaunes" reçus mardi soir par le ministre de la Transition écologique, François de Rugy. L'idée de lancer cette pétition est "venue du simple constat que [s]a facture augmentait", a-t-elle expliqué la semaine dernière. "J'ai voulu savoir pourquoi. Une recherche en a amené une autre, et j'ai trouvé que l'explication donnée par le gouvernement n'était pas très cohérente. J'ai voulu partager mon questionnement, avec les automobilistes pour voir s'ils se sentaient aussi concernés que moi et aussi m'adresser au ministère pour avoir des réponses", avait-elle ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.