"Gilets jaunes" : le gouvernement admet un "échec"
Le gouvernement reconnaît des dysfonctionnements et un échec après les violences qui ont émaillé l'acte 18 des "gilets jaunes" samedi 16 mars. Une réunion de crise s'est tenue à l'Elysée ce lundi matin.
"Maintenant, c'est terminé", a glissé Emmanuel Macron à plusieurs de ses proches. Autour du chef de l'État lundi 18 mars à l'Élysée, le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur ou encore de la Justice. Après un week-end désastreux, l'exécutif doit trouver des solutions pour mettre un terme à ces violences au cœur de Paris. Le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nunez, fait son mea culpa en parlant d'"échec", mais n'apporte aucune réponse.
La droite hausse le ton
Après cette nouvelle journée d'affrontements, samedi 16 mars, lors de l'acte 18 des "gilets jaunes", c'est surtout l'opposition de droite qui cogne fort. "Samedi, c'était Notre-Dame-des-Landes sur les Champs-Élysées, c'est absolument scandaleux !", s'est indigné Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains. La porte-parole du parti appelle elle purement et simplement à la démission de Christophe Castaner.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.