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Des "gilets jaunes" perturbent la distribution des journaux "Ouest-France", "Le Maine libre" et "Le Courrier de l'Ouest"

Une cinquantaine de personnes qui se réclament des "gilets jaunes" ont mené une opération de blocage et de filtrage du site d'impression de ces quotidiens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les exemplaires de "Ouest-France", du "Courrier de l'Ouest" et du "Maine libre" imprimés à Angers n'ont pas pu être distribués, le 11 février 2019. (MAXPPP)

Pas moins de 75 000 exemplaires n'ont pas pu être diffusés. Des "gilets jaunes" ont perturbé la distribution des quotidiens régionaux Le Courrier de l'Ouest, Le Maine libre et Ouest-France, dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 février. 

"En raison de cette action qui se traduit par une entrave à la liberté de la presse que nous condamnons sans réserve, une grande partie des journaux imprimés n’a pu être distribuée ce matin. Nous prions nos lecteurs, annonceurs, correspondants, transporteurs, dépositaires, porteurs et diffuseurs de bien vouloir nous en excuser", indique un texte publié lundi sur le site du Courrier de l'Ouest. Le Maine libre a quasiment publié le même texte peu après, sur son site internet.

Une plainte déposée dans la semaine

"La direction des Journaux de Loire et de Ouest-France vont déposer plainte dans la semaine", a précisé de son côté à l'AFP Marc Dejean, directeur général délégué des Journaux de Loire (le groupe du Maine libre, du Courrier de l'Ouest et de Presse Océan), filiale du groupe SIPA-Ouest-France. Selon lui, entre 40 et 50 "gilets jaunes" ont mené une opération de blocage et de filtrage de l'imprimerie des Journaux de Loire à Angers, entre 21h30 dimanche et 4 heures du matin lundi.

Seuls 55 000 exemplaires des journaux de cette imprimerie ont pu être distribués. Les journaux les plus touchés sont le Courrier de l'Ouest du Maine-et-Loire, Ouest-France édition d'Angers et, dans une moindre mesure, Le Maine libre en Sarthe et Ouest-France en Sarthe également. La perte financière est estimée à "un peu plus de 100 000 euros", selon Marc Dejean.

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