Dégradations : le casse-tête des indemnisations
Le coût des dégradations induites par le mouvement des "gilets jaunes" ne cesse d'augmenter. Les assureurs s'attendent à une facture salée.
Entre les manifestations des "gilets jaunes" et celles des lycéens, un des quartiers de Toulouse (Haute-Garonne) subit depuis deux semaines de nombreux dégâts. Le commerce de Laure Descat, buraliste, a été vandalisé et pillé. "Ce qui reste dans les rayons était par terre et piétiné et ils en ont emporté une bonne part, surtout les cigarettes". Plusieurs dizaines d'euros de dégâts matériels qui devraient être pris en charge par son assurance. Mais d'autres dommages sont moins visibles, comme la perte de son chiffre d'affaires qui, elle, ne sera pas couverte. "Tous les jours, nous avons eu des pertes, tous les après-midi (...), on perdait des heures et des heures de chiffre d'affaires", précise-t-elle, furieuse.
Entre 100 et 200 millions d'euros de dégâts
Voitures brûlées, vitres brisées, péages incendiés, la facture en France s'annonce lourde. D'après les premières estimations, entre 100 et 200 millions d'euros. Un coût comparable aux émeutes urbaines de 2005. La fédération des assurances a donné une consigne : être rapide dans l'indemnisation. Certaines entreprises font leurs comptes comme Vinci Autoroutes qui chiffre les dégâts à plusieurs dizaines de millions d'euros.
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