Champs-Élysées : l'avenue est sous le choc après les violences
Est-ce que le déferlement de violences qu'ont connu les Champs-Élysées samedi 16 mars aurait pu être évité ? Les commerçants de l'avenue posent clairement la question.
Des Champs-Élysées défigurés, dévastés, saccagés. Dans les rues, sur les murs, les cicatrices d'une journée noire. Les casseurs s'en sont pris à des dizaines de commerces, des enseignes de grande marque comme des kiosques à journaux. Michèle Petterlin soutenait la cause des "gilets jaunes", mais maintenant que son kiosque a été réduit en cendre, son discours à changé : "Nous, les kiosques, ce n'est pas capitaliste. On travaille comme tout le monde. Là, actuellement, on est plus smicard qu'autre chose puisque avec toutes ses manifestations, on ne travaille plus vraiment."
Le chiffre d'affaires en baisse
Les policiers font les premières constatations. 15 000 personnes travaillent dans le secteur des Champs-Élysées. Depuis quatre mois, des commerçants ont perdu entre 30 à 40% de chiffre d'affaires. De nombreux Parisiens sont venus dimanche 17 mars sur l'avenue, pour constater les dégâts. Beaucoup sont exaspérés, voire inquiets.
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