Environnement : faut-il arrêter de prendre l'avion ?
La question se pose ce lundi 29 juillet, "jour du dépassement" à partir duquel l'humanité vit désormais à crédit.
Et s'il fallait renoncer à l'avion pour sauver la planète ? Une solution radicale qui mettra peut-être du temps à convaincre les passagers des vols intérieurs à l'aéroport Paris-Orly. "L'avion, c'est plus rapide", constate un homme. Plus rapide, mais beaucoup plus polluant. En France, pour un vol intérieur, chaque kilomètre parcouru représente 144,6g d'émission de CO2 par passager, c'est 1,7 fois plus qu'en voiture et 45 fois plus qu'à bord d'un TGV.
Le trafic devrait encore doubler dans les 20 prochaines années
Un écart insupportable selon l'ONG WWF France rencontrée par France 2. Une prise de conscience commence tout juste. En Suède, où de nombreux voyageurs délaissent les aéroports, un mouvement est né : la honte de l'avion. Et aux Pays-Bas, le gouvernement vient même de proposer d'interdire les vols entre Amsterdam et Bruxelles (Belgique). Supprimer des liaisons courtes, une initiative que certains députés ont même proposées sans succès à l'Assemblée nationale. Dans les 20 prochaines années, selon les professionnels de l'aviation, le trafic mondial de passagers devrait encore doubler.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.