Cet article date de plus de huit ans.

Disparition du vol MH370 : un "possible" débris retrouvé au Mozambique

Un débris d'avion a été retrouvé sur un banc de sable entre le Mozambique et Madagascar. Il pourrait s'agir d'une partie du Boeing de la Malaysia Airlines, disparu il y a deux ans avec 239 personnes à bord. Une découverte qui ne devrait pas faire progresser l'enquête.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un débris du Boeing 777 découvert en juillet à la Réunion © MaxPPP)

C'est une découverte qui attise déjà les spéculations, comme souvent depuis la disparition il y a deux ans du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Rien n'est confirmé officiellement, mais le débris d'avion retrouvé le week-end dernier au large du Mozambique pourrait appartenir au Boeing 777 qui transportait 239 personnes à son bord. 

C'est "très possible " au vue des premiers comptes-rendus dit sur Twitter le ministre malaisien des Transports. 

Liow Tiong Lai appelle toute de même à la prudence. Cela doit encore être "confirmé " et "vérifié ". D'après la chaîne d'information américaine NBC News, les mots "No Step" sont inscrits sur l’objet retrouvé. Il viendrait du stabilisateur horizontal d'un avion. 

Ce n'est pas la première fois que de potentiels débris du MH370 sont découverts. Mais jusqu'ici, le seul reconnu comme provenant du Boeing 777, est le flaperon récupéré en juillet 2015 sur une plage de la Réunion. Le nouveau débris repêché, l'a été dans la même zone de l'océan Indien, sur un banc de sable entre Madagascar et le Mozambique. Un indice de plus qui laisse penser qu'il appartient à l'appareil de la Malaysia Airlines. 

Pas une avancée majeure dans l'enquête

Quand bien même cela serait confirmé, le spécialiste aéronautique de France Info, Michel Polacco relativise la découverte. Elle ne fera pas selon lui avancer l'enquête. "Maintenant ce qu'il faut vraiment, c'est retrouver l'épave de cet avion. Donc poursuivre les recherches au Nord-Ouest de l'Australie, et peut-être élargir vers l'Ouest encore, en allant vers l'Afrique. "

"Ça ne va plus nous apporter beaucoup d'informations", Michel Polacco, spécialiste aéronautique de France Info
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.