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: Vidéo Frédéric Mazzella, président-fondateur de BlaBlaCar : "Aujourd'hui, il y a plus d'une cinquantaine de sociétés que l'on peut regarder en France comme étant de futures licornes"

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Article rédigé par franceinfo - Justine Claux
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Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L'éco", Frédéric Mazzella est le président-fondateur de la plateforme de covoiturage BlaBlaCar, et également le co-président de l'association France Digitale. Il est venu parler du France Digitale Day, le rendez-vous annuel de la tech, qui réunira entrepreneurs, investisseurs et fondateurs de licornes, le 18 septembre, à Paris.

Frédéric Mazzella est le président-fondateur de la plateforme de covoiturage BlaBlaCar. Il est également le co-président de France Digitale, une association qui réunit les entrepreneurs et les investisseurs français du numérique.

L'association organise, mercredi 18 septembre, à Paris, le France Digital Day, une journée du numérique réunissant entrepreneurs, investisseurs et fondateurs de licornes (start-up dont la valorisation est supérieure à 1 milliard de dollars).

La cérémonie de lancement aura lieu dans la soirée du mardi 17 septembre, à l'Elysée, en présence du président de la République. "L'idée est de mettre en avant l'écosystème du numérique, qui grandit beaucoup et qui a évidement ses problématiques de croissance, par exemple, on n'a pas assez de talents, par contre, on arrive à récupérer un petit plus d'argent qu'avant pour construire le futur et l'innovation. Donc voilà, il y a un lancement mardi soir et il y a la grande journée mercredi, qui va rassembler 3.000 fondateurs de start-up et investisseurs, et aussi quelques grands groupes", détaille Frédéric Mazzella.

"France Digitale est la plus grande association de start-up en France, et même en Europe. Ce sont 1.400 start-up qui sont membres de cette association et œuvrent pour le développement de notre écosystème", insiste le dirigeant de Blablacar.

"Quels sont les atouts de la France concernant les start-up ?", interroge Jean-Paul Chapel.

"Alors, on a beaucoup de personnes qui savent ou sauraient construire des start-up. Quand je dis 'sauraient', cela veut dire qu'on n'aiguille pas encore vraiment tout le monde, alors pas forcément vers la création directement de start-up, mais plutôt vers l'accompagnement de la croissance, comment les faire grandir", répond Frédéric Mazzella.

"Les start-up créent en moyenne douze emplois par an chacune. C'est important, c'est une grande force de création nette d'emplois. Au total, cela fait des dizaines de milliers d'emplois qui sont créés.", souligne le co-président de France Digitale.

"Et quels sont les handicaps ? Qu'est-ce qui ne va pas ou pourrait aller mieux en France ?", demande Jean-Paul Chapel. 

"On a un petit peu de retard quand même", reconnaît M. Mazzella. "On le sait bien parce que la plupart des solutions technologiques que l'on utilise ne sont généralement pas françaises (mails, réseaux sociaux, etc.). Par contre, on se corrige et, de plus en plus, on est capables d'en créer. On en a quelques-unes, mais surtout, ce que l'on voit et qui est très prometteur, c'est qu'on en a des dizaines et des dizaines qui sont en train de se construire véritablement aujourd'hui en France."

La France compte assez peu de licornes, soit de start-up dont la valorisation est supérieure à 1 milliard de dollars. Doctolib, la plateforme de rendez-vous médicaux en ligne et de téléconsultation, Deezer, la plateforme de streaming audio et Blablacar, le réseau de co-voiturage en font notamment parties. 

"Aujourd'hui, il y a plus d'une cinquantaine de sociétés que l'on peut regarder en France comme étant de futures licornes", assure Frédéric Mazzella. 

Concernant sa plateforme de covoiturage, le dirigeant affirme : "Blablacar, ça roule ! Aujourd'hui, ce sont 85 millions de membres dans vingt-deux pays. En France, c'est plus de 16 millions de personnes. Et surtout, on est actuellement en train de réorienter nos activités sur les bus, avec le lancement des Blablabus".

Pour conclure, Frédéric Mazzella appelle nos dirigeants à "nous aider à créer les emplois de demain en facilitant la mobilité nationale et internationale des talents,  en améliorant l'attractivité de notre écosystème technologique", afin d'améliorer la situation des start-up.

L'interview s'est achevée sur "Babacar" de France Gall. 

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