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Boeing suspend les livraisons de son 787 Dreamliner

Boeing a suspendu vendredi jusqu'à nouvel ordre les livraisons de son 787 "Dreamliner", immobilisé dans le monde entier à cause de problèmes de batteries. Le groupe américain doit trouver une solution rapidement au risque d'avoir des problèmes de trésorerie à court terme.
Article rédigé par Nicolas Richaud
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Les Boeing 747 "Dreamliner" devraient
rester au sol encore quelques temps. En cause toujours : les inquiétudes liées aux
batteries lithium ion
responsables de plusieurs incidents techniques ces
dernières semaines.

"La production du 787 continue ",
a indiqué vendredi un porte-parole du groupe. "Mais nous ne livrerons pas de
787 jusqu'à ce que la FAA
(autorité fédérale américaine de l'aviation) approuve
un moyen
" de rétablir l'autorisation de vol des appareils" et que la
solution approuvée ait été appliquée
".

La FAA a ordonné mercredi l'immobilisation
au sol
des 787 déjà livrés à des compagnies aériennes américaines, entraînant
des décisions similaires dans le reste du monde.

Le 787 "Dreamliner" a été victime d'une série
d'avaries
, dont la dernière a vu un avion d'une compagnie aérienne japonaise atterrir en urgence mercredi. A bord de l'appareil, de
la fumée et une forte odeur provenant d'une batterie lithium-ion située dans le
compartiment électrique avaient été détectées.

Boeing sous pression

"Ces avions ne voleront pas tant que
nous ne serons pas certains à 1.000% qu'ils sont sûrs
", a déclaré le
ministre américain des Transports, Ray LaHood, sur la chaîne NBC.

Ce qui pourrait coûter cher au groupe
américain. Pour Loren Thompson, analyste aéronautique du Lexington Institute,
"cette décision met la pression sur
Boeing pour trouver une solution rapide.
" Tant que l'entreprise ne livre pas
ses appareils, ils ne sont pas payés en totalité par ses clients.

"Cela pourrait donc mettre pression à
court terme sur la trésorerie du groupe
", a ajouté Loren Thompson, tout
en se disant convaincu que l'entreprise parviendra à trouver une solution
rapide : "C'est une question de semaines, pas de mois.

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