Boeing disparu : le simulateur de vol du pilote n'a pas tout dit
Douze jours après la
disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, on s'oriente vers une
hypothèse terrible à admettre pour les
familles, celle de l'avion qui tombe en bout de course dans l'Océan
Indien, à court de carburant, quelque part au Sud-Ouest de l'Indonésie, dans
une mer ouverte sur l'horizon... et pour une raison que seules les boites noires connaissent.
Une enquête qui risque de durer
Des bateaux chinois et
indonésiens s'y précipitent avec des avions de surveillance électroniques
australiens et américains et des sonars. Les Français sont invités à prêter les robots sous-marins qui ont
trouvé l'épave du vol AF 447 Rio-Paris dans l'Atlantique sud en 2011, soit deux ans
après qu'il s'est abimé en mer.
Les Etats-Unis disent que ça
peut prendre des semaines. Alors le gouvernement de Malaisie se décide à partir
à la rencontre des familles chinoises à Pékin avec une délégation de haut rang
et un pilote de Boeing 777 pour faire le point.
►►► A LIRE AUSSI | Boeing disparu : les familles en ont assez des suppositions
Le rôle du pilote en question
La Chine au Nord n'a pas été
survolée, la Thaïlande au Nord n'a pas été survolée, le Vietnam à l'Est non
plus, l'Indonésie au Sud a été le
dernier pays survolé. L'enquête sur
le personnel de la compagnie aérienne n'a rien donné. On vérifie encore
une fois le simulateur de vol du pilote. Il a effacé, mis à la poubelle des
données. Des
experts tentent de les récupérer.
Normal de préciser que faute
de preuve tout le monde est innocent. Il est possible que cet homme et son
copilote aient tout fait, tant qu'ils étaient lucides ou libres de leurs
mouvements, pour maintenir l'avion en vol et éviter un crash sur une zone
habitée, et que seules les boites noires puissent nous le dire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.