Sur le Pic du Midi, dans les Hautes-Pyrénées, une cabine téléphérique monte à vide chaque matin, afin de permettre aux techniciens de vérifier l'écartement des câbles. Chaque franchissement de pylône fait balancer la cabine, mais celle-ci peut supporter jusqu'à 70 km/h de vent, et le système est étudié pour éviter toute collision. "Même en cas de vent fort, il y a aucune possibilité qu'elle accroche le pylône", selon Yohann Langrand, chef d'exploitation adjoint du téléphérique. Sous 350 mètres de vide, la cabine est supportée par deux câbles porteurs, et un câble de traction. Des vérifications poussées chaque annéeEn cas de rupture d'un câble, un freinage de la cabine se déclenche, immobilisant immédiatement celle-ci. Des inspections du matériel sont organisées régulièrement, et le téléphérique est fermé pendant deux mois chaque année pour une vérification plus en profondeur, notamment à l'aide d'entreprises extérieures agréées. Les touristes montent ainsi sans crainte, lundi 24 mai, au lendemain d'un accident de téléphérique qui a fait 14 morts en Italie.