Les chevaux qui vivent dans le causse Méjan, avec ses airs de steppe mongole, ne se laissent pas facilement approcher. Une vingtaine de visiteurs, seulement, ont le privilège de les rencontrer chaque semaine. "Je suis émerveillée", confie Sarah Taute, touriste parisienne. Dans cette réserve créée il y a 30 ans, les chevaux sauvages, qui étaient menacés de disparition, se sont reproduits. Certains ont même pu être réintroduits chez eux, en Mongolie.Des falaises vertigineusesÀ portée d'aile, les vautours semblent surveiller d'en haut, et parfois de près, les petits hommes qui grimpent les falaises de la Jonte. 300 voies d'escalade ont été dessinées dans la roche, idéale pour les grimpeurs. "Il y a eu des poches de gaz un peu partout dans la roche quand elles se sont formées, ce qui fait qu'après, quand il y a eu de l'érosion ou de l'effondrement, il y avait des trous, explique Ivan Muscat, moniteur d'escalade. C'est juste parfait pour grimper." Au Roc Saint Gervais, certains font l'ascension pour un dernier voyage. La chapelle romane veille sur le calme de quelques pierres tombales, que presque personne ne vient jamais troubler. Au fil de la rivière, les hommes se sont nourris de sa richesse, sa force et sa pureté.